lima, 2 avril (EFE).-le ministre de l’environnement du Pérou, Manuel Pulgar Vidal, a déclaré aujourd’hui que la compagnie minière Doe Run au Pérou (PRA), la capitale américaine, devront se conformer à ses obligations environnementales pour relancer ses activités dans la ville de La Oroya, un des plus polluées du monde.

« une restructuration de l’entreprise est possible parce qu’il est toujours possible de se restructurer, (mais) passe par le respect des exigences environnementales, » a souligné Pulgar Vidal lors d’une conférence de presse.

Le ministre a également fait remarquer que le gouvernement de Ollanta Humala a clairement rejeté une demande d’arbitrage présentée par la compagnie de l’américain Rennert de Ira Tycoon.

« PRA a l’obligation de se conformer et de se conformer sans être initier poursuites partout dans le monde, parce que n’est que l’arbitrage est le défi de l’État péruvien comme créancier, dit.

Pulgar Vidal a expliqué que la compagnie a déposé une série d’ordre législatif et administratif des mesures qui, comme il a répété que l’exécutif péruvien rejette.

« Le président du Conseil des ministres, Oscar Valdés et le ministre de l’énergie et des mines a dit, nous exigeons qu’il remplisse ses obligations environnementales, » a indiqué.

Doe Run Pérou paralysé en 2009 l’exploitation du complexe métallurgique La Oroya, 185 km de Lima, après face à sérieuses problèmes de financement.

Depuis ce temps, des centaines d’employés de la compagnie reçoivent un pourcentage de leur salaire, alors que les organismes sociaux et environnementaux ont dénoncé les tentatives répétées de l’entreprise de reporter la mise en œuvre de plans de contrôle de la pollution par le plomb à La Oroya.

En janvier dernier, il a été annoncé que le complexe métallurgique opérerait sous l’administration de Doe Run, suite à une décision de la Commission des créanciers, qui ont convenu que la société doit respecter et garantir les droits des travailleurs, pour un total de 3 500, ainsi que la politique environnementale de l’État.

Doe Run Pérou exploite le complexe métallurgique de La Oroya depuis 1997, et la Cobriza, mine dans la région de Huancavelica, depuis 1998 et surtout plomb de produit, de zinc, cuivre, argent et or.

De la crise financière internationale, l’exploitation minière a réduit ses opérations au minimum sur le terrain, il n’avait aucuns ressources suffisantes, après la suspension d’une disposition d’un ensemble de banques étrangères.

L’entreprise a été expulsée après la société nationale d’exploitation minière, pétrole et énergie (Snmpe), l’interruption de son programme d’adaptation et de gestion de l’environnement (PAMA), un engagement de progrès ont été réalisé depuis 2006 à un peu plus de 50 % et nécessite encore un investissement de près de 160 millions de dollars à la fin.

Photo de

prise le passé 19 mars qui a eu lieu à la ministre de l’environnement du Pérou, Manuel Pulgar Vidal (d), qui a fait remarquer que le gouvernement péruvien a rejeté une demande d’arbitrage présentée par la compagnie minière Doe Run au Pérou (PRA). EFE/fichier