Paris, 15 sep (EFE).-une équipe de chercheurs du laboratoire français de la biotechnologie Synprosis a confirmé que son vaccin contre le paludisme « MSP3 », actuellement en procès, « est déjà l’un des deux qui ont prouvé son efficacité dans les zones endémiques ».
Responsable pour l’équipe et ancienne dans la région du paludisme, de l’Institut Pasteur, Pierre Druilhe, a expliqué que les résultats obtenus ces dernières années garantissent une protection contre un 64 et 77 % des enfants vaccinés avant de 24 mois, publié aujourd’hui par le français quotidien « Le Figaro ».
Les chercheurs ont remarqué que, tandis que les bons résultats doivent être confirmées dans les études sur une grande échelle, le vaccin peut “concurrence” avec favorite actuelle dans le domaine de la recherche internationale, la soi-disant “RTS, S” développé par le Britannique pharmaceutique GlaxoSmithKline.
Les résultats complets sont publiés aujourd’hui le « New England Journal of Medicine » et correspondent aux essais depuis 2007 tenue au Burkina Faso, avec un groupe d’enfants 45.
Druilhe a expliqué que le vaccin, qui est déjà à l’essai dans une grande étude au Mali, dont les résultats sont attendus d’ici 2012, est un mécanisme d’action très différent de la de la « RTS, S », parce que la dernière agit dans les premiers stades de l’infection, alors que le « MSP3 » intervient au moment de ses manifestations cliniques.
L’âge des patients dans l’échantillon est que l’âge clé est entre 12 et 24 mois, la majorité des décès dus au paludisme surviennent avant les cinq ans.
La maladie, également connu sous le nom de paludisme est transmise par des parasites et menace aujourd’hui à 2 milliards de personnes vivant dans les zones endémiques, particulièrement en Afrique et en Asie, ainsi que mettre fin à la vie de 800 000 personnes chaque année. EFE