Port-au-Prince, 6 sep (EFE).-haïtien senateur Youri Latortue, a annoncé aujourd’hui que le Comité du Sénat Justice travaillera pour présenter « une proposition de résolution » en faveur d’un départ progressif de pays des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) mission.
« Il est nécessaire que nous arrivons à un horaire de départ de la Minustah en Haïti, » il a souligné le parlementaire, qui préside le Comité sénatorial.
Latortue a participé lundi à une manifestation tenue à Port Salut (sud) contre la présence de la Minustah en Haïti, après que des soldats uruguayens ont été accusés du viol d’un jeune homme de 18 ans dans cette ville.
Selon un rapport publié aujourd’hui par le réseau national de défense des droits de l’homme (RNDDH) d’Haïti, le jeune homme a été frappé par plusieurs uruguayen militaire et violé par deux d’entre eux en action apparemment préméditée.
L’action a été enregistrée avec une caméra de téléphone cellulaire et les images diffusées en partie dans internet.
L’affaire est examinée par la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) et l’uruguayen, les autorités qui en plus de commander le rapatriement des cinq “casques bleus” auraient été impliqués sont criminel de plaintes contre eux en Uruguay.
A également été arrêté à la tête du contingent de la marine uruguayen dans le pays Caraïbes.
Le cas a également entraîné la condamnation du Président haïtien, Michel Martelly, qui hier il appelle un « viol collectif » et a assuré « que les auteurs et les complices d’un tel acte ne seront pas impunis ».
La démonstration hier a également participé à d’autres législateurs, comme le sénateur Yvon Buissereth, qui dit d’accord avec les procédures pour permettre une résolution en faveur du départ de la mission des Nations Unies, qui sera proposé au président du pays.
Indique qu’une telle résolution devrait exiger également l’Organisation des Nations Unies de mettre des fonds disponibles pour l’Etat haïtien de prévention et de traitement du choléra en réparation de l’épidémie qui a causé de 6 000 morts en Haïti.
Une étude réalisée par le Center for Disease Control and prevention (CDC) des États-Unis a signalé en juin de l’existence de “une immédiate corrélation” entre le début de l’épidémie (à partir d’octobre 2010) à Mirebalais (est) et de l’arrivée d’un contingent népalais de la Minustah à la région
Des études en laboratoire avaient déjà assuré que la souche qui provoque le choléra en Haïti était identique à celui constaté au Népal.
Diverses organisations sociales ont annoncé la création d’un « collective de l’indemnisation des victimes du choléra », qui vise à organiser une série d’activités pour promouvoir le retrait de la Minustah, selon un communiqué.
Organisation Batay Ouvriye (lutte Obrera) et le mouvement démocratique à la populaire (MODEP), comprenant le groupe, a dénoncé « actes criminels » de la Minustah, y compris le viol des jeunes de Port-Salut.
Collective, qui a demandé l’indemnité pour les victimes du choléra, a également annoncé son intention d’établir « un tribunal populaire » pour juger et condamner à la Minustah et « tous les partisans dans le pays ». EFE