Johannesburg, 14 sep (EFE).-Libye et le changement climatique et la crise économique mondiale façonneront l’ordre du jour du quatrième sommet entre l’Union européenne (UE) et l’Afrique du Sud, qui aura lieu demain dans la réserve naturelle de South African Kruger Park (nord-est).
La délégation européenne dirigée par les présidents du Conseil européen, Herman Van Rompuy et la Commission européenne (ce, l’exécutif de l’UE), José Manuel Durao Barroso, cherchera à fermer les positions avec l’Afrique du Sud sur l’avenir de la Libye.
En Afrique du Sud, qui préside le Comité de haut niveau pour Libye de l’Union africaine (UA) et une rotation rangs au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU), a dirigé un secteur critique de l’UA avec le rôle du Conseil National de transition (CNT) dans leur lutte contre le régime de Muammar al-Kadhafi.
Président sud-africain Jacob Zuma, a toujours prôné une solution négociée entre les parties du conflit libyen et s’oppose à « la doctrine du changement de régime ».
Le parti évalué, en outre, la situation de la répression de la révolte en Syrie, les cas dans lesquels le gouvernement de Pretoria maintient une position similaire au cas de Libye.
L’UE et l’Afrique du Sud fera également les efforts déployés pour réaliser des progrès dans les négociations du G20 (groupe de pays riches et émergents) pour répondre à la crise économique.
À cet égard, les deux parties portera sur la situation économique mondiale et le rôle des pays émergents du bloc BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) pour faire face à la menace d’une nouvelle récession.
Les européens et les sud-africains tentent également réaliser des progrès dans les négociations en vue de la Conférence des Nations Unies sur le climat change (COP-17), qui sera l’hôte de Durban (Afrique du Sud) du 28 novembre au 9 décembre prochain et discuteront de questions telles que l’immigration et la lutte contre la piraterie maritime.
Un autre thème sur la table du sommet sera la préparation de la Conférence du développement des Nations Unies et de protection de l’environnement (Río + 20), qui aura lieu l’année prochaine à Rio de Janeiro (Brésil).
Dans le domaine commercial bilatéral, l’UE et l’Afrique du Sud qu’ils ahondarán dans leurs termes de l’échange, ce qui représente 1,4 % du commerce des marchandises de l’Union européenne et à l’extérieur.
L’Union européenne, principal investisseur dans le pays africain, au premier semestre 2011 un excédent dans les échanges de marchandises avec l’Afrique du sud de 3,2 milliards d’euros, plus du double que durant la même période de 2010, alors que l’excédent était 1,2 milliard d’euros.
La coopération au développement occupera également partie des pourparlers entre les deux partenaires, avec une attention particulière à la volonté de devenir en Afrique du Sud “donneur actif,” conformément à l’Union européenne exprimée dans le programme prévu pour le sommet bilatéral.
À cet égard, l’exécutif de Pretoria aujourd’hui a souligné que l’objectif sera de “examiner les enjeux prioritaires dans le domaine de la santé, l’éducation, du développement rural, la création d’emplois et lutte contre la criminalité”, selon les mots du porte-parole du ministère des affaires étrangères, Clayson Monyela, recueillies par l’Agence sud-africaine Sapa.
« L’UE soutient un engagement continu en Afrique du Sud avec l’ordre du jour africain, y compris la socio-économique de l’Union africaine et du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, » a-t-il ajouté Monyela.
Un autre point à l’ordre du jour sont les questions relatives à la sécurité nucléaire et les accords Euratom-South Africa, cherchant à créer un cadre de coopération en énergie atomique et l’échange de technologie, de recherche et de l’équipement.
Herman Van Rompuy et José Manuel Durao Barroso s’accompagnera lors du sommet par les commissaires responsables du commerce, Karel de Gucht et la coopération, Andris Piebalgs.
Dans le même temps, Zuma iront avec les ministres des relations internationales, Maite Nkoana-Mashabane ; défense, Lindiwe Sisulu ; science et technologie, Naledi Pandor ; environnement, Edna Molewa ; Finances, Rob Davies et de l’industrie, Pravin Gordhan. EFE