Miami (USA), 10 avr (EFE).-des scientifiques de l’Université de la Floride du Sud (USF) ont découvert qu’une protéine liée au développement de la maladie d’Alzheimer semble réguler sa propre production qui pourrait mener à de nouvelles façons de prévenir ou de traiter la maladie.

Une équipe de chercheurs dirigée par le département de psychiatrie et de Neurosciences et comportement de l’USF à Tampa (Floride, USA)(UU.), a fait cette découverte dans un fragment de la protéine APP, selon un communiqué de l’USF aujourd’hui divulgué.

Scientifique Demian Obregan, qui a dirigé l’étude, a déclaré que pour la première fois « nous avons une preuve directe qu’une partie de l’APP, appelé sAPP, agit comme un mécanisme essentiel de confinement ».

L’étude a été publiée aujourd’hui dans l’édition en ligne de Nature Communications.

Il est estimé que 30 millions de personnes dans le monde souffrent de la maladie d’Alzheimer et de ces 5 millions sont des États-Unis, selon l’USF.

Avec le vieillissement de la génération dite de la « baby boom », ceux qui sont nés entre 1946 et 1964, attend la maladie à augmenter de façon spectaculaire aux États-Unis dans les années à venir.

N’existe actuellement aucun médicament pour prévenir, inverser ou stopper leur développement, seuls les médicaments visant à améliorer les symptômes pendant une courte période, selon les chercheurs. EFE