Bruxelles, 30 nov (EFE).-la Commission européenne (ce) a proposé aujourd’hui d’allouer EUR 7 milliards de dollars pour financer les deux programmes européens de navigation par satellite Galileo et Egnos, un projet ambitieux qui vise à rivaliser avec le système GPS (système mondial de localisation) de 2014 à 2020 American.
Galileo a été soulevée plus de dix ans comme une alternative future au GPS pour renforcer l’indépendance européenne, mais son développement complexe et onéreuse et la réticence des États membres à accroître son budget (3,4 milliards d’euros pour la période 2007-2013) ont commis son point d’échouage.
La Commission européenne a défendu à plusieurs reprises la nécessité d’allouer davantage de fonds pour Galileo à partir de 2014 à 2020 afin de pouvoir créer la constellation de 30 satellites prévue pour 2020, ce système est vraiment compétitif avec GPS et pas un simple complément.
La proposition présentée aujourd’hui par la Commission européenne devrait affecter ces EUR 7 milliards à compléter et à gérer les infrastructures de Galileo, une figure de moins que l’initialement défendue par la CE.
Galileo – qui a été précédé par trois satellites qui font partie du programme Egnos, visant à l’aviation – auront des applications dans le transport, la logistique, la sécurité du trafic et du tourisme et commencera à offrir un service de trois ans, bien qu’il ne sera pas terminé jusqu’en 2020.
Le vice-président de la ce et le propriétaire de l’industrie, Antonio Tajani, a insisté dans une déclaration à lancer un « message clé de la stabilité financière » de ces deux programmes et a fait remarquer que « ils contribuent grandement à la concurrence et l’innovation industrielle européenne dans des secteurs clés à grand potentiel économique ».
La Commission européenne a rappelé que l’UE « continue d’être le propriétaire des systèmes » et qui doivent donc déléguer l’administration de l’exploitation des programmes de l’Agence du système de navigation par satellite européen et à la gestion de son déploiement à l’européenne Space Office.
En revanche, le projet de finances proposé 5 800 millions de dollars pour la période 2014-2020, programme global monitoring for environment and security (GMES) Commission européenne qui permet d’observer les changements subis par la planète et a également des applications dans le domaine de la sécurité, comme la surveillance des frontières.
Cette contribution se tiendrait à l’extérieur du cadre financier de l’Union européenne, par le biais de la création d’un fonds spécifique pour le GMES semblable au Fonds européen de développement, qui pourrait être entrée de l’EU-27, bien qu’il reste à voir si les États membres ont approuvé l’initiative.
En outre, la Commission européenne a proposé coordonner elle-même, ordre du jour et la gestion financière déléguée à l’Office du système mondial de navigation par satellite.
Tajani a souligné que « pour régler les difficultés croissantes à l’échelle mondiale, l’Europe doit son propre système d’observation de la terre, fiable et bien coordonnée » et a déclaré que GMES contribuera à la reprise économique.
La Commission européenne
a souligné que ce système aidera à atténuer le changement climatique, aux urgences, mieux surveiller les frontières, accroître la sécurité et citoyens alertes si elle diminue la qualité de l’air, parmi les autres applications. EFE