Bruxelles, 20 mars (EFE).-la Commission européenne a décrit aujourd’hui « disproportionnée » et « injustifié » l’embargo imposé par la Russie le bétail de l’UE et a exhorté Moscou à soulever immédiatement étant donné que ses justifications ne sont pas conforment à la réalité ou les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Les commissaires européens du commerce, Karel de Gucht et de la santé et des consommateurs, John Dalli, a exprimé dans un communiqué commun « profonde déception » la décision d’interdiction de la Russie, l’importation d’animaux vivants – porcs, moutons, chèvres et bétail – de l’Union européenne, en raison de la propagation du virus de la nouveau Schmallenberg en Europe.

« Commerce de ces animaux de l’UE n’a mis en danger la santé des russes, ces restrictions ne sont pas fondées, donc toute forme sur des faits scientifiques, la nécessité ou la proportionnalité » dénonce la Commission de l’UE.

Les deux commissaires insiste sur le fait que l’embargo n’est pas conforme aux règles de l’OMC ou l’engagement formel que la Russie a pris lors des négociations sur l’adhésion en ce qui concerne sanitaire et phytosanitaires.

En conséquence, la Commission conclut que la Russie “envoie un message très négatif de vos partenaires commerciaux internationaux sur son sérieux envers l’OMC, en tenant compte que leur adhésion à l’organisation toujours ne pas terminé complètement », parce que la Douma doit encore ratifier la décision des pays membres de l’organisation en décembre dernier à entrer en vigueur.

Tant De Gucht comme Dalli ont écrit aux autorités russes pour exprimer la préoccupation de l’Union européenne et d’exhorter à Moscou de s’abstenir de mesures « disproportionnées ».

« La ce continuera de surveiller la situation et va profiter de chaque occasion pour faire en sorte que la Russie la levée de l’embargo injuste, » a souligné les deux commissaires.

Le porte-parole pour la santé et la consommation Fréderic Vincent, a souligné lors de la Conférence de presse quotidienne de la Communauté européenne qui la semaine dernière ont tenu une réunion pour expliquer aux Russes que leur décision est fondée sur les éléments mauvais, que l’embargo affecte principalement des porcs, qui n’ont pas été touchés par le virus.

« Si vous voulez demander à connaître la véritable raison de l’embargo, les Russes, » il dit et a souligné que lorsqu’un pays prend une décision de cette importance devrait se fonder sur les règles de l’OMC sur la santé animale.

a souligné, en outre, il a établi que le virus Schmallenberg » ne représente pas un danger immédiat pour la santé humaine ».

L’UE a exporté des animaux vivants s’élevant à 188 millions d’euros à la Russie, dont 75 millions sont touchées par l’interdiction entre en vigueur aujourd’hui, qui ont une incidence principalement sur les exportations de porcs et dans les pays baltes.

Russie, pour sa part, estime que, dans certains pays comme l’Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Royaume-Uni et la France, la situation par rapport à la Schmallenberg épizootique est très grave.

Le virus, qui est nommé d’après la ville allemande de Schmallenberg, du Nord-Westphalie, relativement proche de pays du Benelux, a été détecté dans le milieu de novembre dernier dans cette population de base dans un veau déformée.

Le virus, pour lequel il n’y a aucun vaccin ou traitement spécifique, produit des malformations congénitales chez les agneaux et les veaux et provoque de la fièvre, une diarrhée sévère et des avortements chez les bovins. EFE