Toronto (Canada), 14 fév (EFE).-le manque d’eau potable et services d’assainissement multiplie le taux de mortalité maternelle et infantile, selon la première étude qui quantifie la différence entre vivant dans un pays où les systèmes adéquats et les plus nécessiteux.
Le rapport de chercheurs canadiens et qui apparaît dans la dernière édition de la revue Environmental Health, 193 pays divisés en quatre groupes.
Données de l’étude d’État que les pays dans le groupe moins sûr de l’eau potable ont plus de 4,7 décès pour chaque 1 000 enfants que tous les pays avec de l’eau mieux les systèmes de traitement.
De même, les différences en termes de services d’assainissement sont importantes.
Pays situés dans le groupe le plus bas sont 6,6 fois plus de décès pour chaque 1 000 enfants en comparaison avec les pays du premier groupe.
Et en termes de mortalité maternelle, les décès qui se produisent dans la période d’un an après la naissance d’un bébé, les chercheurs canadiens a découvert que les chances de mortalité sont supérieurs dans les pays où la pire qualité de l’eau potable à 42 %.
Lorsqu’on examine les services de santé, les chances de mortalité augmentent de 48 % dans les pays dont les systèmes pires.
Selon les données de l’ONU, plus de 800 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable et de quelque 2,7 milliards de personnes n’ont pas accès à l’assainissement dans le monde.
En outre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’environ 10 % de la charge mondiale des maladies pourraient être évitées avec un meilleur accès à l’eau potable et d’assainissement pour les services de la population du monde.
Zafar Monica, directeur de l’ONU-eau (organisme qui coordonne toutes les activités liées à l’eau des Nations Unies) et l’Institut de l’eau, environnement et santé, dont le siège est au Canada, a dit Efe que l’étude souligne l’importance de l’eau et l’assainissement en santé de l’enfant.
Monica souligne que jusqu’à présent, bien que savait quels impacts sur la santé par le manque d’accès aux services d’eau et d’assainissement, il y avait une façon mesurable pour évaluer ces données. » « Cette étude prouve le taux de mortalité infantile et maternelle et établir des corrélations avec le niveau d’accès de chaque pays ».
« Découvert deux choses. » Tout d’abord, qu’il y une forte corrélation entre l’accès à l’eau et des services d’assainissement et des indicateurs de la mortalité. « Et, deuxièmement, que la différence entre les groupes, qui sont tout à fait significative ne peut être quantifiée, » ajoute.
June Cheng, l’auteur principal de l’étude et est associé à l’Université McMaster (Canada) et l’Institut de l’eau, environnement et santé, dit Efe que la raison pourquoi jusqu’à présent n’avait pas quantifié l’impact de l’accès à l’eau et l’assainissement dans les taux de mortalité infantile est la difficulté de l’analyse.
« Une raison pour ce qui n’a pas été fait avant est de chercher à établir le lien il faut simplifier un problème très complexe, comme c’est l’eau et la santé maternelle en très petits nombres ». « Et il y a beaucoup de possibilités d’erreur dans ce genre d’analyse, » a conclu Cheng.
Données de l’étude indiquent que les pays dans le groupe moins sûr de l’eau potable ont plus de 4,7 décès pour chaque 1 000 enfants que tous les pays avec de l’eau mieux les systèmes de traitement. EFE/fichier