Maputo, 2 sept (EFE).-La l’Agence de l’ONU pour le VIH/sida (ONUSIDA) a demandé aujourd’hui escale au Mozambique en utilisant son faible efficacité, névirapine, un médicament prescrit pour les femmes enceintes pour prévenir la transmission du VIH au bébé.
Le directeur de l’ONUSIDA, Michel Sidibe, fait cette demande après la réunion de Maputo avec le premier ministre Mozambique, Aires Ali.
Sidibé a déclaré que l’utilisation de la névirapine provoque toujours de nombreuses naissances d’enfants infectés par le virus qui cause le sida, lorsqu’il existe des autres options afin d’éviter qu’une femme enceinte donnent naissance à un bébé infecté.
“Mozambique est une liste de 30 pays dans lequel 25 pour cent des femmes enceintes bébés infectés après l’utilisation de névirapine pour prévenir la transmission du VIH de la mère au fils”, a déclaré le chef de l’ONUSIDA pour les journalistes.
En raison de la consommation de cette drogue, 40 000 enfants naissent chaque année vivant avec le VIH au Mozambique, qui possède l’un des taux plus élevés de la prévalence du VIH en Afrique subsaharienne.
Selon les experts, la névirapine, comme les autres antirétroviraux, provoque des mutations dans le human immunodeficiency virus (HIV) qui peut provoquer le développement de la résistance aux médicaments VIH
Pour cette raison que médecins habituellement ne sont pas recommandé de l’utilisation de la névirapine en combinaison avec d’autres médicaments antirétroviraux.
Selon le ministère de la santé du Mozambique, 400 infections par le VIH se produisent chaque jour dans le pays, malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation lancée par le gouvernement et divers organismes.
Pour cette raison, le directeur de l’ONUSIDA a demandé au premier ministre mozambicain davantage d’efforts pour empêcher la naissance d’enfants infectés par le virus.
“Le pays – insisté Sidibé – doit prendre des mesures pour arrêter les nouvelles infections, donc il n’y aucune naissances plus contagion conn”. EFE