Paris, 17 mars (EFE).-le Forum mondial de l’eau fermé aujourd’hui à Marseille sa sixième édition afin de convaincre les dirigeants du monde qui a abordé la question de l’eau comme « un problème global » qui doit être résolu « au profit de l’humanité », selon les mots de son président, Loïc Fauchon.
« Vivre une percée sur la question de l’eau » car « elle a été imposée comme une priorité du développement mondial » a déclaré Fauchon dans le Palais des congrès et conventions de Marseille, dans le sud-est de la France.
Cette rencontre d’une base triennale, qui a suivi le célèbre à Istanbul en 2009 et a réuni plus de 10 000 personnes pour discuter sur l’eau entre 12 et 17 mars, a également certifié que « le rôle des parlements est absolument crucial » pour trouver des solutions dans le domaine de la gestion durable des ressources en eau.
Dans un communiqué final, le président du Forum a décidé que la Conférence mondiale sur le développement durable de Rio + 20, qui aura lieu du 20 au 22 juin 2012 à Rio de Janeiro (Brésil), a décidé d’inclure la question de l’eau pour la première fois parmi ses neuf points clés.
En outre, l’Assemblée générale des Nations Unies a fixé pour le mois de juillet, une journée « totalement consacrée à l’eau, » Fauchon a dit dans une déclaration.
Une déclaration ministérielle non contraignant, adoptée par les participants des délégations de 130 pays présents au Forum de remarquer que c’est le temps de trouver des « solutions » à un problème crucial pour atteindre les objectifs du Millénaire des Nations Unies 2015.
Points abordés inclus l’accès à l’eau potable et d’assainissement, qu’elle a un impact sur le bien-être et la santé de tous les habitants de la planète et sert de base pour le progrès dans la création durable de développement et d’emploi.
En parallèle, un autre forum auquel ont participé des environnementalistes et des « altermundistas » a tenté de démonter le message officiel pour insister sur le fait que l’eau n’est pas une marchandise mais un bien commun de tous les citoyens.
Las ONG représentées à cet autre forum a souligné que le droit à ce type de cadre de rencontres serait l’égide de l’Organisation des Nations Unies et pas un rendez-vous réussi « par la multinationale ».
Premier ministre français François Fillon, prononce un discours au Forum mondial de l’eau à Marseille, en France, le 12 mars. EFE/fichier